Quand elle fut au moment d’accoucher, voilĂ , il y avait deux jumeaux dans son ventre.

Et pendant l’accouchement il y en eut un qui prĂ©senta la main; la sage-femme la prit, et y attacha un fil cramoisi, en disant: Celui-ci sort le premier. Mais il retira la main, et son frĂšre sortit. Alors la sage-femme dit: Quelle brĂšche tu as faite! Et elle lui donna le nom de PĂ©rets. (GenĂšse 38)

En hĂ©breu le patronyme de Peretz, PĂ©rets ou Perec (Ś€ÖžÖŒŚšÖ¶Ś„ / PĂ©reáčŁ) signifie une brĂšche, et tout mon texte publiĂ© au dĂ©but du mois, Une brĂšche dans Paris, concerne Georges Perec. Le siĂšcle passĂ© est largement mon siĂšcle, plus que celui-ci sans doute, l’Europe de l’Ouest mon pays plus que d’autres, et Perec un de mes auteurs de prĂ©dilection.

Robert Bober a fait un joli film, En remontant la rue Vilin, Ă  propos de son ami Georges Perec. C’est dans cette rue de MĂ©nilmontant que, petit enfant, il vivait avec ses parents. Sa mĂšre y tenait un salon de coiffure pour dames, au numĂ©ro 24. Mon texte dĂ©marre lĂ  aussi, mais quand Perec remonte la rue Vilin, oĂč il vient une fois par an dans le cadre de son projet Les lieux, je choisis de la descendre, de 1936 Ă  1982. Il y a une certaine ironie bien sĂ»r non seulement Ă  ce que la rue Vilin ait disparue, mais aussi : que la bĂątisse du 24 rue Vilin ait Ă©tĂ© rasĂ©e en mars 1982, le mois mĂȘme de la mort de Georges Perec, du fait de ces hasards de calendrier dont l’administration a le secret; et que la rue n’ait pas Ă©tĂ© entiĂšrement oblitĂ©rĂ©e : elle subsiste sur les cartes contemporaines sous forme de trace, un tronçon de rue sans aucune adresse associĂ©e, oĂč personne ne vit.

En 1945, aprĂšs la disparition de ses parents, Perec est adoptĂ© par son oncle et sa tante, le couple Bienenfeld. Ils habitent 18 rue de l’Assomption, dans le 16e arrondissement, et vivent, au contraire de ses parents Ă  Belleville, dans l’aisance. Il m’est arrivĂ© de passer devant cet immeuble plusieurs fois, et j’ai consultĂ© les registres de recensement du dĂ©but du 20e siĂšcle pour voir qui, alors, habitait lĂ . Les Bienenfeld n’y habitaient pas avant la guerre, et le registre de 1946 n’est pas consultable en ligne, mais le registre de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente note l’aisance sociale, la prĂ©sence de serviteurs, etc.

Perec a ensuite vĂ©cu au 5 rue de Quatrefages, et c’est une nouvelle ironie. Quatrefages Ă©tait un scientifique qui, dans la seconde moitiĂ© du 19e siĂšcle, pense donner aux thĂ©ories raciales de son temps une base scientifique : il dĂ©veloppe des notions de races supĂ©rieures et de races infĂ©rieures sans lesquelles il est difficile d’imaginer, 50 ans aprĂšs sa mort Ă  peine, la mise en place du gĂ©nocide Juif. Quatrefages a toujours sa rue dans Paris.

La rue de Quatrefages est Ă  ma connaissance la seule rue dans laquelle il a habitĂ© que PĂ©rec mentionne explicitement dans un roman. Mais avec, encore et toujours, une subtilitĂ© liĂ© Ă  l’effacement : le numĂ©ro 7 qu’il place dans Les choses n’existe pas. Bizarrement la rue passe directement du 5 au 9. Ce que je trouvais intĂ©ressant dans cette rue aussi, c’est sa permanence : Perec y est venu et en est parti, elle s’appelle rue de Quatrefages depuis une centaine d’annĂ©e, mais elles s’appellait rue du Battoir avant ça, elle pourrait bien retrouver ce nom demain, ou en prendre un autre, et les arĂšnes de LutĂ©ce, qui datent du 1er siĂšcle, sont Ă  200 mĂštres. Sous Quatrefages, son racisme et l’holocauste, il y a des strates et des strates d’histoire humaine.

Au 92 rue du bac, l’adresse suivante oĂč vĂ©cut Perec, j’imagine l’histoire de Jean Margelle. C’est une fiction Ă  la mode de La vie mode d’emploi : toute une vie, un destin entier ramassĂ© en quelques paragraphes. Et comme dans toutes les fictions, l’Ă©difice est construit de matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s dans les dĂ©bris de la vĂ©ritĂ©. Jean Margelle lit “Jules Verne, les Dumas, Balzac et Zola, Jack London, Pierre BenoĂźt, Twain et Stevenson, Loti et Alphonse Jadin”. Tous auteurs rĂ©els, sauf Alphonse Jadin, inventĂ©. En fĂ©vrier 1975, lors d’un voyage Ă  Paris, Jean Margelle assiste Ă  une reprĂ©sentation de La vie de GalilĂ©e? Impossible : le spectacle, cette annĂ©e-lĂ , Ă©tait donnĂ© Ă  la ComĂ©die de Saint Etienne, dans une mise en scĂšne de Roland Monod, mais pas Ă  Paris. Dans le texte pourtant, je ne pouvais pas utiliser une autre piĂšce que La vie de GalilĂ©e. Il y a aussi lĂ -dedans, qui surnagent dans le rĂ©cit, une de mes grand-tante, coiffeuse, dĂ©cĂ©dĂ©e depuis des dĂ©cennies, la maladie d’un proche, et un appartement de trois piĂšces en enfilades qui sont, bien sĂ»r, les mĂȘmes que celles de l’appartement de Gaspard Winckler.

Les adresses suivantes : 53 rue de Seine, 85 avenue de SĂ©gur, enfin 13 rue LinnĂ©, sont aussi les adresses oĂč Perec a sucessivement vĂ©cu. Tout, Ă  Paris, est petit : de l’ancienne rue Vilin Ă  la rue LinnĂ© on peut, en une bonne journĂ©e de marche, passer par tous les domiciles de Georges Perec. C’est ce que j’ai fait.

L’un de mes objectifs, avec ce texte, Ă©tait qu’on puisse le lire avec plaisir sans rien connaĂźtre de Georges Perec, mais en sentant, presque physiquement, la façon dont les strates historiques recouvrent couche aprĂšs couche la vie des individus qui vivent ou on vĂ©cu ci, sans jamais complĂštement tout en effacer. C’est un texte d’archĂ©ologie contemporaine : on creuse et on trouve, entre deux strates, un Ă©clat de poterie, une fibule, la trace d’un mur et un foyer de cheminĂ©e. Parfois en creux : ce trou prĂ©servĂ© dans la terre Ă©tait une pipe, une chaise de bois, un outil de charpentier. Savez-vous qu’on appelle aussi Ăąme, en Français, l’Ă©videment intĂ©rieur d’un canon, le vide par lequel passe la balle et qui donne sa forme intĂ©rieur Ă  l’arme?

Je veux croire qu’il reste toujours quelque chose, et aussi que l’accumulation des objets, des vies, des sensations (la pluie, le vent, le goĂ»t de la nourriture) nous entraĂźne toujours vers l’avant. C’est pour ça, sans doute, qu’on fait des listes de choses, de lieux, de gens et d’Ă©vĂ©nements : pour aimer, comme dit quelque part Hannah Arendt, le monde malgrĂ© le mal et la tragĂ©die.

Antonio Tabucchi. Meilleur souvenir. [nouvelle]

Certaines nouvelles sont rassemblĂ©es sur elles-mĂȘmes et complĂštes, denses et dures comme de petits diamants. D’autres sont allusives et ouvertes : on regarde par une lucarne qui n’est pas bien grande, mais par laquelle on devine un paysage qui s’étend loin Ă  droite et Ă  gauche de notre champ de vision. Meilleur souvenir est de celles-lĂ . Le texte est trĂšs court, quelques pages Ă  peine.

Le narrateur se prĂ©pare Ă  partir en voyage et, sa valise ouverte, se demande dĂ©jĂ  ce qu’il enverra comme cartes postales, et Ă  qui. Il fait une liste de noms. Finalement, il dĂ©cide d’emporter avec lui les cartes qu’il enverra d’AmĂ©rique du Sud : on en a tous un stock soigneusement choisies chez soi et finalement le timbre, local et exotique, compte plus que l’illustration souvent laide des cartes qu’on achĂšte sur le lieu mĂȘme du voyage. D’ailleurs, pourquoi ne pas commencer Ă  Ă©crire la carte elle-mĂȘme avant mĂȘme de quitter l’appartement ? Le timbre et l’intention comptent plus que les quelques lignes qu’on griffonne. Il part sans sa femme. Ils avaient projetĂ© de faire ce voyage ensemble, mais elle n’est plus lĂ . Il signe malgrĂ© tout de leurs deux noms.

Croyez-vous que sa femme est morte ? Qu’elle l’a quittĂ© ? Va-t-il vraiment partir ? Sur le chemin de l’appartement Ă  l’aĂ©roport, est-ce que le moindre obstacle ne suffira pas Ă  faire dĂ©railler l’expĂ©dition ? On sent que c’est un drame, mais extrĂȘmement paisible et acceptĂ© : il y a, autour de ce voyage, beaucoup d’espace.

J’ai beaucoup de tendresse pour Antonio Tabucchi : l’exil, le bilinguisme, le goĂ»t du Portugal et mon admiration pour Pereira prĂ©tend ou Requiem influencent peut-ĂȘtre ma rĂ©ception de Meilleur souvenir. C’est une trĂšs jolie nouvelle, touchĂ©e de la pointe du pinceau comme une aquarelle.

Meilleur souvenir a Ă©tĂ© publiĂ© en français dans la revue Le Serpent Ă  Plumes #4 (Ă©tĂ© 1989), et c’est lĂ  que je l’ai lu pour la premiĂšre fois, l’étĂ© suivant. J’étais Ă  Bordeaux, Ă  la terrasse du cafĂ© Le New York, juste en dessous du MusĂ©e d’Aquitaine. Cette revue je l’ai, depuis, dĂ©mĂ©nagĂ© dans 13 maisons et appartements successifs. Je l’ai relue cette semaine.

L’Ɠuvre de Tabucchi est largement traduite en Français, mais je ne sais pas dans lequel de ses livres on peut trouver Meilleur souvenir.

đŸč A1710 BĂȘte Ă  feu [rhum]

BĂȘte Ă  feu

Le 20e siĂšcle en Martinique a vu la fermeture de dizaines de distilleries. Celles qui restent se comptent sur les doigts des deux mains. En 2016 pourtant, une nouvelle distillerie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e au François, sur la cĂŽte Atlantique de l’üle, qui commercialise ses rhums sous la marque A1710. La premiĂšre crĂ©ation depuis des dĂ©cennies, peut-ĂȘtre plus d’un siĂšcle.

A1710 est une distillerie Ă  la fois extrĂȘmement traditionnelle, et tout Ă  fait innovante, qui produit en relativement petites quantitĂ©s un rhum artisanal. C’est un rhum fait Ă  partir de cannes locales, pour l’essentiel, qui sont pour partie fournies par des agriculteurs locaux, et pour partie rĂ©coltĂ©es sur la propriĂ©tĂ©. Couper la canne est difficile : il fait trĂšs chaud, il faut se pencher tout le temps, les cannes sont lourdes. Jadis c’était aussi un travail dangereux : les champs de canne Ă©taient des repaires de serpents dont, aujourd’hui encore, il faut se mĂ©fier dans ces hautes herbes. Sur les parcelles d’A1710, la coupe se fait Ă  la main, avec un coutelas (une machette, dirait-on ailleurs), ce qui permet d’avoir une canne plus longue qu’une coupe Ă  la machine. A1710 fait produire ses coutelas par un artisan martiniquais.

Le vesou (jus de canne) est mis Ă  fermenter dans une cuve Ă  double paroi : l’eau qui circule dans la paroi extĂ©rieure ralentie la fermentation, qui dure jusqu’à cinq jours : c’est plus long qu’habituellement (24 h Ă  36 h) et que ce qu’autorise l’AOC Rhum Agricole, mais ça laisse le temps au vin obtenu (la grappe) de dĂ©velopper plus d’aromes.

L’alambic utilisĂ© pour la distillation est, ici, Charentais et entiĂšrement en cuivre, ce qui est inhabituel et diffĂ©rencie Ă  nouveau A1710 de ses homologues martiniquais. Le cuivre, qui interagit avec les aliments ou le vin cuit, donne Ă  ce rhum un goĂ»t unique.

BĂȘte Ă  Feu a gagnĂ© Ă  Londres, au World Rum Awards 2021, la catĂ©gorie World’s Best Agricole & Sugarcane Juice. Sa robe est absolument cristalline, son nez est intense, mĂ©lange de notes florales, canne fraĂźche, fruits mĂ»rs. En bouche on sent d’abord la brĂ»lure de l’alcool (50 %), qui a un goĂ»t presque mĂ©tallique et industriel, avant qu’arrivent des parfums de rĂ©glisse, de fruits Ă  nouveau, de miel.

C’est un rhum remarquable. dont il reste Ă  expliquer les noms : BĂȘte Ă  Feu pour le rhum, et A1710 pour la marque.

En crĂ©ole, bĂȘte Ă  fĂ© est le nom de la luciole, et ’ti feu le nom du rhum servi « sec ».

A1710 ? A pour Yves Assier de Pompignan, le nom du propriĂ©taire, et 1710 pour l’annĂ©e d’arrivĂ©e en Martinique de son ancĂȘtre Jean Assier, amenĂ© lĂ  comme secrĂ©taire particulier de Raymond-Balthazar PhĂ©lypeaux, nouvellement nommĂ© par le Roi comme Gouverneur gĂ©nĂ©ral des Indes occidentales (qui, d’ailleurs, meurt sur place Ă  peine arrivĂ©).

La famille Assier de Pompignan est l’une des plus anciennes et importantes familles bĂ©kĂ© de l’üle. Les bĂ©kĂ©s sont les blancs crĂ©oles descendant des premiers colons europĂ©ens. Ils sont peu nombreux, quelques milliers de personnes reprĂ©sentant moins de 1 % de la population locale, mais jouent sur l’üle un rĂŽle Ă©conomique important. Ils contrĂŽlent en particulier la grande distribution (Carrefour, Mr Bricolage, DĂ©cathlon, etc.), le secteur automobile (Renault), la production agroalimentaire (dont le rhum : Depaz Ă©tait un bĂ©kĂ©, ClĂ©ment appartient au Groupe Bernard Hayot, etc). La plus grande fortune de Martinique, justement, est un autre bĂ©kĂ©, Bernard Hayot. Il est aussi parmi les plus grandes fortunes de France (275e selon Challenges, pour ceux qui aiment ce genre de classements), et a pour gendre un Assis de Pompignan. C’est Ă  ce monde qu’appartient le fondateur d’A1710 : la distillerie de Sainte-Marie (qui produit aujourd’hui les rhums Saint James) appartenait Ă  son arriĂšre-grand-pĂšre, les Rhums Maniba, qui Ă©taient produits dans la mĂȘme rĂ©gion et se sont arrĂȘtĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1970, appartenaient Ă  son grand-pĂšre maternel. Inutile de dire que dans toute cette histoire familiale, de 1710 Ă  1848, il y a eu des esclaves.

C’est une histoire encore trĂšs vivante et qui se rappelle souvent Ă  nous. Samedi dernier 22 mai 2021, par exemple, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage. France Antilles explique le lendemain que « suite Ă  un appel lancĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, des manifestants se sont retrouvĂ©s samedi soir Ă  FrĂ©gate au François puis au Cap Est, lieu de rĂ©sidence de nombreuses familles bĂ©kĂ©. » La distillerie A1710 est littĂ©ralement sur le chemin de la manifestation. Les manifestants incendient un local poubelle, ce qui oblige les pompiers Ă  intervenir avec trois camions, et les gendarmes Ă  se positionner Ă  proximitĂ©, en cas de dĂ©bordement plus important, ce qui ne sera finalement pas nĂ©cessaire.

Toute la Martinique est lĂ  ou presque : un rhum exceptionnel, Ă  la fois innovant et traditionnel, dans une Ăźle Ă  l’histoire effroyablement complexe et qui n’a jamais Ă©tĂ© examinĂ©e sĂ©rieusement, qui perdure et suppure. Les bĂ©kĂ©s dominent l’économie, les populations locales brĂ»lent des poubelles, l’État français surveille. Il ne manque dans ce tableau qu’une seule et derniĂšre catĂ©gorie : les hommes politiques locaux, qui ne sont pas bĂ©kĂ©s, pour le coup, mais en gĂ©nĂ©ral noirs ou mĂ©tisses, et ont leur propre espace de domination au travers des collectivitĂ©s locales et territoriales. Les Ă©lections rĂ©gionales ont lieu lĂ  comme ailleurs ce mois-ci et le sortant et candidat Ă  sa propre succession est Alfred Marie-Jeanne. Il a 84 ans. Il dirige depuis 1973 le Mouvement IndĂ©pendantiste Martiniquais, qu’il a crĂ©Ă© avec Marc Pulvar (pĂšre de…), qui malgrĂ© son nom ne souhaite surtout pas l’indĂ©pendance de l’Ăźle. Nul doute que s’il est rĂ©Ă©lu il boira pour fĂȘter ça un rhum dont la recette reviendra au moins en partie Ă  un bĂ©kĂ©. A moins qu’il ne prĂ©fĂšre une coupe de Champagne : la Martinique est le dĂ©partement qui en consomme le plus en France.

Un pays fascinant et compliqué, vous dis-je.

📚 Livres lus

  • Meaghan A. McEvoy. Child Emperor Rule in the Late Roman West, AD 367-455. Documentation pour un texte dont je projette l’Ă©criture l’an prochain. Le cas Ă©trange des empereurs-enfants dans la fin de la Rome antique. De fait : que se passerait-il si le PrĂ©sident de la RĂ©publique avait 8 ans?
  • Christopher Dyer. Making a Living in the Middle Ages: The People of Britain 850-1520. Autre livre de documentation pour le mĂȘme texte futur. La vie quotidienne au moyen-Ăąge dans les Ăźles Britanniques.

🛒 AjoutĂ© Ă  ma liste

📋 Essais

  • Colors: A Book About a Magazine About the Rest of the World. Une sorte de best off du magazine italien Colors, fondĂ© en 1991, essais et photographies.
  • Mary Beth Meehan & Fred Turner. Visages de la Silicon Valley. Le second, universitaire en Californie, invite la premiĂšre, photographe, Ă  documenter la vie difficile de ceux qui vivent dans la Silicon Valley sans avoir rien Ă  faire avec les entreprises technologiques.

📖 LittĂ©rature

  • ChloĂ© Savoie-Bernard. Des femmes savantes. Nouvelles de cette trentenaire quĂ©becoise qui fait par ailleurs de la poĂ©sie. J’aime beaucoup le double sens du titre. Je ne sais rien d’autre de ce livre.

🎁 Autre

  • JUNING 18/10 Bol Inox, Lot de 5 avec Couvercles, Bol À Soupe, Saladier, Bol Ă  CĂ©rĂ©ales, Bol À Dessert, Snack Bol, Bol Ă  Glace, Bols Ă  MĂ©langer
  • 5M Ruban LED 1200LM Blanc Froid Dimmable, 12V 6000K 300LEDs 2835, Bande LED Autocollant avec Variateur, Connecteurs+Transformateur

🎧 Dans mes oreilles

đŸŽ™ïž Podcasts

  • The Ezra Klein Show. La presse amĂ©ricaine sĂ©pare plus nettement que la presse française les journalistes des Ă©ditorialistes. Le NY Times a des Ă©ditorialistes (op-eds) depuis trĂšs trĂšs trĂšs longtemps. Mais ils viennent de dĂ©marrer un podcast Ă©ditorial, confiĂ© Ă  Ezra Klein. Deux fois par semaine. Le Monde, Ă  ma connaissance, ne fait pas de podcasts. Ils devraient. Question de temps, probablement.
  • The Quarantine Tapes with Paul HoldengrĂ€ber. Cinq fois par semaine, 30 minutes d’interview. Paul HoldengrĂ€ber est un amĂ©ricain qui a grandi en Europe, oĂč sa famille avait des racines, il s’est spĂ©cialisĂ© dans les politiques culturelles d’Ă©largissement des publics d’abord pour le Los Angeles County Museum of Art, puis pour la NY Public Library.

đŸŽ” Musique

  • Spotify playlist : Twitch & Chill. Favorite No Copyright Royalty Free, Lofi & Related Genre Music beats. 20h35 minutes de musique d’ascenseur, souvent utilisĂ© par les streamers sur Twitch comme musique de fond. Parfait pour travailler.
  • Stravinsky Conducts Columbia Symphony Orchestra – Le Sacre Du Printemps. 1960
  • The Black Keys. Delta Kream. Nouvel album. Le blues aujourd’hui.
  • Dean & Britta. Quarantine Tapes. Nouvel album. Jolie pop intimiste par le duo Dean Wareham et Britta Phillips, anciennement du groupe Luna.